Nous recevons tous au berceau les croyances de notre tribu en tatouage ; la marque peut sembler superficielle, elle est indélébile.

Allons Erik, présente toi... Non ? Bon et bien je vais le faire à ta place alors. Tu aimes les gens en états dépressifs avancés, c'est comme ça t'y peux rien, le désespoir t'attire comme une flamme attire les papillons de nuit et qu'une belle voiture attire les croqueuses de diamants. Tu aimes le noir, le bleu nuit et aussi étonnant que cela puisse paraître, tu aimes aussi le rose, mais attention pas le rose criard de poupée barbie maquillée comme une voiture volée, ça non, toi tu préfères le rose pastel ou rose foncé, celui qui n'agresse pas la rétine et qui se marie si bien avec le bleu ou le noir de tes tatouages, tu aimes la musique métalleuse ou juste hard rock. Ah oui tu aimes les tatouages, tellement que tu en as partout sur le corps, mais ça c'est pour une autre partie n'est-ce pas ? Et heureusement que tu aimes les tatouages sinon à quoi bon ouvrir ce salon n'est-ce pas ?
Tu te revendiques gothique et tu l'assumes. Tu aimes effrayer les gens, tu t'amuses comme tu peux n'est-ce pas ?
Tu aimes ta famille même si tu restes très secret dessus. Tu ne donnes jamais ni nom ni prénom et tu évites surtout leurs races. C'est ton jardin secret à toi, tes parents sont tes secrets et tu comptes bien que cela demeure comme tel.
Tu aimes bien ton employé au salon... Enfin tu crois.
Tu détestes les trucs guimauvés à mort. Te rappelles tu cette radio que tu as exterminé en entendant une histoire d'amour ? Non ? Et bien tant mieux dirons nous. Bon que déteste tu aussi ? Ah oui, le rose criard,mais ça on l'a déjà évoqué plus haut. Tu n'aimes pas les égocentriques et les nombrilistes, ceux là même qui veulent toujours l'attention.
Je pense avoir tout dit sur tes goûts n'est-ce pas ? Oui ? Et bien passons à la suite maintenant ~

Que peut-on dire sur ton caractère Erik ? C'est bien ça le problème on ne sait pas quel est ton véritable caractère. La seule expression faciale que connaisse ton visage c'est un visage vide de toute émotion, de toute substance. On dirait que tu passes ta vie à t'ennuyer sauf quand tu t'adonnes à ta passion : le tatouage. Oui là alors, l'intérêt et l'ardeur que tu montres réchauffe le cœur et rassure que tu en es un... De cœur. Oui parce que des fois on peut se demander tant tu aimes chercher les petits défauts des gens qui t'approchent pour appuyer dessus avec sadisme. Sadique ? Bien sûr que tu l'es. Tu aimes être la botte qui écrase la fourmi pour ensuite se régaler de son agonie, tu aimes te vautrer dans le désespoir des autres. Tu aimes monnayer tout ce qui peut l'être, mais tu aimes le beau aussi et tu ne supportes pas qu'on le saccage. La beauté est un don et tu n'hésites pas à donner de ta personne quand tu considères qu'elle a été altérée sans raison. C'est pour ça qu'aussi paradoxale que cela puisse paraître, tu aimes les humains. Car chaque humain recèle en lui une beauté cachée.
Tu es un handicapé social, non ne le nie pas, tu as du mal à créer le contact en même temps tu fais peur. Si si je t'assure, tu fais peur aux gosses rien qu'en leur disant bonjour, tu fais peur aux personnes âgées quand tu veux les aider à traverser, tu fais peur aux passants dans la rue non vraiment tu fais peur, parce que ton visage est neutre, qu'on ne peut rien y lire et que sous ton regard on se sent proie vulnérable et tu sais mieux que quiconque que l'être humain déteste ça, se sentir vulnérable.

Colérique ? Peut-on dire ça de toi très cher ? Certes lorsque tu étais adolescent la bagarre était ton quotidien, mais tu sembles t'être assagi n'est-ce pas ? Non ? C'est vrai, le milieu dans lequel tu as évolué ne se laisse pas facilement quitté.
Ton art est beauté à tes yeux et pour toi l'être humain est le plus formidable de tous les matériaux. Parce que tu aimes le tatouage Erik et que cette passion te rend humain aux yeux des autres. Tu n'aimes pas paraître humain, parce que tu détestes les gens heureux, tu détestes les dénouements qui se finissent bien. Et puis tu sais mieux que quiconque combien l'amour peut faire mal, peut tuer. Alors, tu as décidé de fermer ton cœur à toutes histoires sentimentales, parce que c'était plus simple de te cacher derrière un mur plutôt que de laisser ton cœur exposé a tous les vents. Le seul qui a pu le toucher c'est ton employé, cet employé qui semble bâti sur le même modèle que toi, mais qui est différent tout à la fois.

Et puis il y a l'ennui qui fait tout ton caractère. Comme si tu étais blasé par avance par les autres et leurs réactions. Tu sais que cet ennui que tu ressens s'évanouira dès que tu auras trouvé quelque chose d'intéressant, mais ce n'est pas tous les jours que ça t'arrive alors tu t'ennuis parfois bien trop longtemps à ton goût et quand ça t'arrive c'est ton employé qui assure son rôle, mais ça c'est une autre histoire.
Et ta famille ? Non ta famille est à toi, c'est ton jardin secret, mais tu aimes ta famille, c'est l'une des seules choses que tu aimes avec l'art et les tatouages alors tu veilles dessus avec un soin jaloux. Quiconque y touche et tu deviens enragé et incontrôlable.
Nous avons fait le tour de ton caractère et oui déjà.

Et bien passons maintenant à ton corps. Si si je t'assure c'est nécessaire. Tu n'es pas bien grand Erik, à peine le mètre 70, tu pèses dans les 65 kilos à peine. Tu es blanc de peau, mais d'une carnation de porcelaine et les gens se retournent sur ton passage. Parce que tu es beau Erik, n'en doute pas surtout.
Tes cheveux sont noirs. Tu les as rasés sur le côté droit de ta tête et tu attaches le reste en une petite queue de cheval tandis que de longue mèche se perdent au-dessus de ton œil gauche, te donnant un air mystérieux.
Tes yeux sont différents. Le blanc de ton œil est atteint d'une pigmentation anormale ce qui le rend noir au lieu d'être blanc et tu caches la couleur violine de tes pupilles par des lentilles de contact de couleur rouge. Tu trouves que ça te va bien, et complète ton look de gothique.
Tu as des tatouages partout sur le corps. Ils vont de simples lignes tournées en de complexes dessins en passant par des tatouages tribal pour finir par une simple phrase en grec ancien logé sur ton cou et ta carotide.
Ton corps parlons en. Tu n'es pas très grand, mais tu possède des muscles, dessinés et façonnés par des heures de combats clandestins que tu gagnais presque tout le temps.
Tes habits ? Une paire de ranger pas lacés, un baggy dont tu remontes l'une des jambes et un T-shirt blanc par -dessus lequel tu passes une veste dont tu remontes les manches et qui est assez longue pour se finir derrière tes genoux. Elle est de couleur noire pour aller avec ton baggy très certainement.

Ton histoire est banale vraiment. Elle n'a aucun intérêt, vraiment. Banale à souhait et d'un ennui. Mais puisqu'il le faut, je vais la raconter.
Je disais donc, ici pas de drame familial, pas d'enfance malheureuse, pas de violence, pas de divorce tragique, rien. Tes parents se sont rencontrés le jour de leur mariage, mais cela a été tout de suite le coup de foudre entre eux. Mariés à vingt et un an et ils nagent toujours autant dans le bonheur, amoureux comme au premier jour.
Cela faisait deux ans qu'ils étaient mariés quand tu as décidé de pointer le bout de ton petit nez. Qu'ils étaient heureux ! Qu'est-ce qu'ils pouvaient t'aimer, toi leur petit prince adoré. Tu n'avais que quelques minutes et pourtant tu étais déjà au centre de leur univers, tu étais leur univers. Et tu as grandi, un foyer aimant, des parents heureux et comblés par ta simple présence, toi, petit bonhomme, preuve ultime de leur amour.

Ne mentons pas. Quand tes pouvoirs ont commencé à apparaître tu as eu peur. Si peur. Effrayé tu as cru avoir fait quelque chose d'horrible. Mais non. Ton papa t'a consolé, t'a entraîné pour que tu apprennes à t'en servir correctement. Ensemble, tous les trois vous avez appris les uns des autres.
Et l'adolescence est arrivée. Tu as commencé à t'intéresser à l'art et ils t'ont poussé dans cette voie, parce qu'ils ne voulaient que ton bonheur, tes parents chéris. Tu t'es épanoui au contact de l'art, au contact de la beauté. Mais tu as commencé a fréquenter des personnes peu recommandables. Dans le seul but de protéger tes parents, tu t'es tu et tu es rentré dans les bras accueillant de la Mafia russe. Contre la promesse que jamais ils ne toucheraient à ta chère famille.
Et tu as continué de pousser, de grandir. Et un jour, un beau jour, tu as décidé que s'en était assez, qu'il te fallait dire stop, quitter cette maîtresse exigeante et toujours plus gourmande. Ils t'ont laissé partir, parce qu'ils savaient qu'ils n'étaient pas assez fort pour te retenir. Tes parents sont partis pour le Groenland et toi, rassuré, tu as pris le premier avion pour le Japon. Un peu par hasard tu t'es retrouvé ici a Kyushu, mais tu t'y es tout de suite plu. Ton salon tu l'as ouvert tout seul, sans un prêt à la banque, ta maîtresse était peut-être exigeante, mais elle payait plutôt bien. Et tu as commencé à être populaire, à avoir du succès.

Et un jour, alors que tu marchais tu l'as vu, cet homme, tu as vu sa beauté brute, cette beauté cachée, mais qui pourtant irradiait chez lui. Tu as voulu en faire ton chef-d'oeuvre, alors tu l'as abordé et lui a demandé. Il a refusé, tu vois quand je te disais que tu faisais peur aux passants. Tu as laissé courir, continuait ta route.... Si tu avais su ! A peine quelques mètres plus loin, une bande, environ sept ou huit, certains armés de couteau. Au début tu as cru que c'était pour te kidnapper, les cétacés ou les hybrides cétacés sont si rare ! Avant de te rendre compte que ce n'était pas toi leur cible, que tu ne les intéressais pas le moins du monde. Non ce qui les intéressaient c'était l'homme que tu avais abordé dans la rue. Tu as tenté de leur expliquer, de leur dire la vérité mais certaines vérités ne veulent pas être comprise. Et tu as commencé à te battre. Ce n'était pas la première fois, la Mafia n'est pas une gentille petite association de quartier qui aide les grands-mères à faire leur course et les petits écoliers à traverser sur les clous. La Mafia russe n'est pas connue pour sa gentillesse et toi... Toi tu étais de loin l'élève le plus attentif à son enseignement. Le plus cruel, le plus sadique, le plus inhumain. Tu as cogné, dur, fort, au début pour avertir et ensuite... Ensuite, tu as tapé pour faire mal... Pour tuer peut-être ? Le goût du sang ne peut jamais s'estomper surtout pas pour une bête dans ton genre. Mais trop nombreux tu ne pouvais pas rivaliser. Et c'est là qu'il est apparu. Ce Matthew. Il t'a aidé parce qu'il n'a pas eu le choix, l'un de tes agresseurs s'en est pris à lui, le chargeant comme un imbécile, il a cogné presque aussi fort que toi. Il a pris un sale coup au moment même ou la bande s'éparpillait, telle une envolée de moineaux terrorisés par un chat. Ne pouvant le laisser comme ça, tu l'as emmené dans ton salon et tu l'as soigné. Contre son avis. Tu t'es vengé de ses plaintes qui t'écorchaient les oreilles en appuyant sur sa plaie. Il s'est énervé, tu as gardé ton masque d'indifférence. Et ensuite.... Ensuite, le reste appartient à la salle de tatouage, qui gardera ce qu'elle a vu jusqu'à sa destruction.
Plus tard, alors que tu étais en train de finir de dessiner un tatouage lambda tu as vu ce jeune homme entré dans ta boutique. Beau. Athlétique, mais surtout ce qui t'intéresse.... Beau autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Il voulait refaire faire son tatouage dorsal. Vous avez discuté, étonnant venant de ta part monsieur l'antisocial. Et il t'a intéressé d'une autre manière. Tu as fermé ta boutique, lui a proposé de venir prendre un verre et le reste.... Le reste sera aussi gardé à jamais par le bâtiment.
Et un jour tu as ce jeune homme, brun et mat de teint qui s'est présenté, qui voulait un travail, n'importe quoi du moment que ça rapporte. Et depuis ce jour, il est possessif envers ta personne. Il ne supporte pas que d'autre t'approche ou que tu puisses t'intéresser à d'autre que lui. Tu me diras, ça n'a pas l'air de tant te déranger que ça.
Et tu as refait un réseau d'information, on ne change pas les vieilles habitudes n'est-ce pas ? C'est fou ce qu'un clochard peut faire contre la promesse d'argent ou d'un repas chaud. Tu as tes petites souris, aux aguets, a l’affût. Parce que tu n'aimes pas qu'on vienne empiéter sur TON territoire. Alors, tu fournis des informations à celui qui paye le plus et qui paye le mieux. Les Avengers ou les forces de l'ordre. Contre monnaie sonnante et trébuchante tu leur distilles les informations que tu as. Même si tu favorises les Avengers, on y peut rien, tu n'as jamais aimé les représentants officiels ~
Voilà, ta vie est comme ça, tu ne peux pas la changer et tu ne la changeras pour rien au monde n'est-ce pas ?

Autre chose : Savoir s'il était possible d'être a la fois boss du salon de tatouage et sous-lieutenant pour les Avengers ?
As-tu bien lu le règlement? : Oui
Le forum est ... petit poisson dans l'eau.~♫
Comment as-tu découvert ce forum? : Par gogole l'ami universel !
C'est quoi ton avatar ? : Uta de Tokyo Ghoul
As-tu lu les manga Love Pistols ? : Yep, j'ai lu les scans en anglais jusqu'au volume 6 chapitre 43 ce qui fait que je me permet de faire un cétacé. (ai-je besoin de précisé que l'histoire entre Shinobu et V.B m'a fait pleurer comme une madeleine ? )
Regardé les OAVs ? : Oui les deux mon adjudant !
Changerais-tu quelque chose? :  Non tout est clair et très bien expliqué !