Ai Kotobuki ” | Prénom : Ai Nom : Kotobuki Surnom : Hachi Date de naissance : 21 décembre Age: : 19 ans Sexe : Féminin Origines : Japonaises sans doute Nationalité : Japonaise Orientation sexuelle : Bisexuelle avec une préférence pour les hommes Emploie : Pianiste et prostituée à la Grotte d'Aphrodite Ascendances : Humaine - Inconnues |
Identification
Goût :La première chose qu'il faut savoir sur Ai c'est que la musique occupe une place immense dans sa vie. Elle a appris très jeune à jouer du piano un instrument qu'elle adore. Elle saisit chaque occasion pour en jouer du piano. L'une de ses fiertés est d'avoir pût en faire son métier même si ce n'est qu'en partie.
Ensuite, la jeune fille déteste le silence. Il l'angoisse et lui donne la désagréable impression d'être seule. Elle déteste ce sentiment l'ayant ressenti beaucoup trop de fois dans sa vie. Paradoxalement elle n'apprécie pas non plus lorsqu'elle est entourée de trop de monde. Ne voyant pas ce qu'il se passe autour d'elle, entendre trop de voix la déstabilise et l'embrouille elle évite donc la foule et les lieux trop fréquentés.
Elle aime aussi beaucoup les livres même si la jeune pianistes ne peut pas les lire au sens habituel du terme. Elle se procure des œuvres en braille ou des livres audio. Cela lui permet de s'évader et d'imaginer ne sera-ce qu'un peu ce qu'elle ne verra jamais.
La jeune pianiste raffole du chocolat sous toutes ses formes. On peut souvent la voir en grignoter et elle ne refuse jamais quand on lui en propose. En revanche, elle évite l'alcool. Ce n'est pas qu'elle n'aime pas ça mais, elle le supporte mal s'enivrant très vite.
Caractère :En apparence Ai est une jeune femme souriante et optimiste. Voyant toujours le bon côté des choses et des gens elle peut être admirée pour cela ou au contraire agacer. Calme dans n'importe quelle situation même les plus pénibles, elle ne se plaindra jamais préférant sourire en disant que ça ira mieux demain. Certains y verront une force ou de l'intelligence mais, ils sont loin de la vérité.
Ai a toujours le sourire aux lèvres surtout pour cacher ses véritables sentiments derrière son apparente bonne humeur, se mentant très souvent à elle-même. Est-ce par hypocrisie? Faiblesse? Pour ne pas inquiéter les autres? Elle ne sait pas trop, peut être pour toutes ces raisons à la fois ou alors il n'y en a aucune. Cherchant le contact des autres mais, craignant de s'attacher, ne supportant pas la solitude tout en fuyant les lieux fréquentés la jeune pianiste est en perpétuelle contradiction ignorant elle-même où elle en est la plupart du temps. Elle déteste la solitude et le silence car elle se retrouve alors seule face à elle-même. Elle préfère être entourée de quelques personne et s'occuper des autres pouvant oublier de cette façon ses doutes et ses angoisses.
Patiente et compréhensive elle est une oreille attentive et généralement de bons conseils. Elle aime discuter de tout et de rien ayant un certain talent pour alimenter la conversation pendant des heures et cela avec n'importe qui. Pas méfiante pour un sou elle ne voit le mal nulle part et se montre amicale avec tout à chacun. Naïve Ai? Probablement. Ne pouvant voir elle est particulièrement tactile avec les autres aimant toucher, sentir, caresser, câliner. Elle est très câline voir un peu collante sur les bords. Frileuse elle cherche toujours à se réchauffer que ce soit sous une couverture ou dans les bras de quelqu'un. C'est aussi une curieuse maladive allant jusqu'à écouter aux portes lorsque l'occasion est trop tentante.
Physique : Il la vit entrer dans le salon et s'avancer vers le piano. Cela faisait à présent deux mois qu'il venait tous les soirs l'écouter jouer. La première fois qu'il l'avait vu il avait été un peu surpris. Elle ressemblait plus à un oiseau tombé du nid qu'à une femme prête à vendre ses charmes. C'était une belle jeune fille fine et frêle au teint de porcelaine. Ses longs cheveux bruns descendait en une matière lisse et soyeuse jusqu'au creux de ses reins. Bien souvent les gens s'amusaient à y passer les doigts.
Ses grands yeux étaient de la même couleur que sa chevelure. Ils auraient pu être magnifique s'il n'y avait pas ce voile qui couvrait ses pupilles dérangeant certaines fois son interlocuteur. Ils restaient tout de même doux et chaleureux comme le reste des traits de son visage. Tout en elle semblait fragile de sa démarche hésitante au léger sourire qui flottait sur ses lèvres fines. C'était bien ça. C'était un oiseau tombé du nid pour se retrouver dans la cage aux fauves. Au fil du temps il la vit gagner en assurance. A présent malgré sa cécité elle se déplaçait avec aisance et fluidité entre les canapés molletonnés et les tables basses en bois précieux. Ses gestes étaient devenus précis et assurés contrairement à il y a quelques mois où elle avançait encore en tâtonnant cherchant à prendre ses marques.
A présent elle connaissait parfaitement les lieux, elle était chez elle. Il avait observé son évolution intéressé par sa capacité d'adaptation. Il avait décortiqué chacun de ses gestes, la façon dont elle s'asseyait bien droit sur le banc devant le piano et la légèreté avec laquelle ses longs doigts effleuraient les touches comme s'ils les caressaient. Il connaissait jusqu'à la légère odeur de jasmin que dégageait ses cheveux lorsqu'elle passait à proximité de lui. Odeur qui soit dit en passant l'importunait passablement. Oui il l'avait observé, l'examinant des pieds à la tête. Non qu'il développait quelques sentiments à son égard mais, elle l'intriguait. Il ne pouvait s'empêcher de se poser une question en la regardant. Comment elle en était arrivée là? Pourquoi?
Révélation
Histoire :Je me réveillais doucement ayant un peu mal à me souvenir de la veille. Retrouvant peu à peu mes esprits j'entendis le souffle régulier d'une respiration. Quelqu'un dormait à côté de moi. Glissant lentement la main vers cette personne endormie je finis par effleurer sa peau nue lui faisait pousser un petit grognement agacé. En entendant cette voix à moitié assoupie les souvenirs de la veille me revinrent. L'homme dont je partageais le lit était mon client. Pour la première fois de ma vie je m'étais prostituée. Un frisson me parcourut et je m'éloignai de cet homme sans faire le moindre bruit. Tout aussi silencieusement je m'assis sur le bord du lit et me leva lentement. Une fois debout je me rendis compte que moi aussi j'étais entièrement nue. Évidemment. Je me mis alors à chercher mes vêtements à tâtons le plus discrètement possible. Je n'avais pas peur de lui à proprement parlé. Il avait été compréhensif et doux sachant que c'était la première fois que je vendais mon corps. Il m'avait même fait oublier pourquoi je couchais avec lui faisant de la nuit dernière un moment agréable. Mais je voulais partir avant qu'il ne se réveille. J'avais honte. On ne m'avait pas forcée loin de là, cela avait été mon propre choix mais, cela ne changeait en rien à la boule douloureuse présente au fond de mon estomac. Et puis qu'est-ce que j'aurais bien pu lui dire? S'il m'avait tendu de l'argent en disant c'est pour toi je crois que je me serai enfouie sous terre.
Trouvant la nuisette que je portais de la veille je l'enfilai rapidement avant de sortir de la chambre à pas de loup. Une fois dans le couloir je me dirigeai machinalement vers la salle de bain la plus proche. Longeant le mur du bout des doigts je comptais les portes jusqu'à la bonne. Une fois à l'intérieur de la douche je laissais l'eau couler sur moi finissant de me réveiller. Et une nouvelle fois je me mis à me poser des questions. Pourquoi? Pourquoi avais-je fais ça? Il y avait seulement une raison? Comment en été-je arrivée là? Certaines personne m'auraient répondu que c'était le destin, d'autres mes propres choix ou encore la volonté d'un être supérieur. Je ne savais pas si l'une de ces hypothèses était vraie et très sincèrement ça m'importait peu. J'étais seulement certaine que la vie était une chose étrange et je n'étais pas née dans les meilleures conditions.
On m'avait souvent répété que j'étais un bébé adorable, une petite fille aux joues rondes et aux immenses yeux chocolats qui pleurait rarement. J'aurais pu faire le bonheur et la fierté de mes parents mais, malgré cela on décida de m'abandonner. Était ce parce que j'étais un poids trop lourd à porter pour eux? A cause du voile qui me couvrait la vue et me rendais aveugle? Cette question avait été la première d'une longue liste d'interrogations qui restèrent à jamais sans réponse. La seule certitude c'est qu'on me trouva un 21 décembre au matin à l'entrée de l'hôpital de Kyushu. En vérifiant que j'étais en bonne santé on mit peu de temps à me diagnostiquer une anomalie de la rétine. Je suis née aveugle et le resterai jusqu'à la fin de mes jours. A part cet handicap j'allais parfaitement bien. C'est durant les quelques jours que je passai à l'hôpital qu'on me donna comme prénom Ai.
On me confia ensuite à un centre d'accueil puis à une famille qui devait prendre soin de moi. Elle ne tarda pas cependant à me renvoyer d'où je venais. Et ce scénario se répéta encore et encore pendant les années qui suivirent. A chaque fois que je commençais à me sentir bien au sein d'une famille on finissait toujours par me confier de nouveau au foyer où je passai plus de temps que nulle part ailleurs en fin de compte. Je me suis fréquemment demander pourquoi personne ne semblait vouloir de moi. Et j'ai fini par me convaincre que je n'étais tout simplement pas assez bien pour que quelqu'un s'intéresse réellement à moi. C'était comme cela et je n'y pouvais rien.
Au centre je passais la plupart de mon temps dans la salle de musique. Une personne venait jouer du piano de temps à autre. J'aimais entendre cet instrument, ces notes qui pouvaient être joyeuses ou bien mélancoliques. Je m'intéressais de plus en plus à la musique et on m'apprit les bases du piano afin que je puisse avoir une activité comme tous les autres enfants. Je passais tout mon temps libre à en jouer et je progressai rapidement. Bientôt on me chargea de jouer pour les autres enfants. Au moins je savais à chaque fois que je partais pour une nouvelle famille d'accueil que je retrouverai bientôt mon piano. Je ne mettais jamais bien longtemps à revenir.
Les années passèrent et finalement je quittais le centre à ma majorité. Je gagnais ma vie en faisant la seule chose que je savais faire, jouer du piano. Enfin gagner ma vie c'est un bien grand mot. Je jouais dès que je le pouvais dans des restaurants, des cafés ou des fêtes mais, cela était loin d'être suffisant. Ce fut une période assez difficile où je ne savais pas de quoi demain serait fait.
C'est là qu'elle apparut, qu'elle me tendit la main. Anna Masami fut la première personne à vraiment s'intéresser à moi. Elle me remarqua lors d'une de mes représentations et me proposa de travailler pour elle à la Grotte d'Aphrodite. Même moi je savais que c'était une maison close mais, je ne pouvais pas refuser l'opportunité qu'elle m'offrait. Elle me paierait plus que n'importe qui d'autre pour que je joue du piano dans son salon et uniquement pour ça. Et elle se montrait si gentille avec moi. Je ne mis pas longtemps à accepter sa proposition et ne le regretta pas.
Elle ne m'offrit pas uniquement un emploi mais aussi une famille, à moi qui n'avait jamais su ce que c'était. Les autres employées me traitaient avec la plus grande gentillesse, pas avec la pitié à laquelle j'étais habituée. J'avais enfin trouvé un endroit où je me sentais bien, où je me sentais chez moi. Pour la première fois de ma vie j'avais l'impression d'être à ma place même si pour la plupart des gens une maison close était loin d'être un lieu idéal. C'était le mien et peu importe ce que les autres pouvaient penser. Je jouais du piano librement et j'étais entourée de personnes qui m'appréciaient.
Puis un jour Anna-sama me dit qu'un client me réclamait. Sur le coup je ne compris pas pourquoi il me demandait moi, il y avait pleins d'autres filles beaucoup plus belles que moi dans l'établissement et je n'étais pas censée faire ça. Apparemment il insistait mais, on ne répéta que je n'étais pas obligée, que j'avais le choix. Je réfléchis un moment avant de me dire qu'après tout pourquoi pas. Je n'avais rien à perdre. C'est comme ça que je finis par accepter. Voilà comment j'en étais arrivée là. Il n'y avait encore une fois pas de réponse, je l'avais fait tout simplement.
Ayant perdu la notion du temps j'arrêtais finalement l'eau et sortis de la douche. Cela n'avait fait du bien. Je me sentais un peu apaisée trouvant la situation moins dérangeante qu'à mon réveil. Après tout il n'y avait pas de quoi dramatiser. J'étais adulte et consentante, cela ne regardait que moi. Je finis de me sécher, me rhabillai rapidement puis sorti de la pièce. J'entendis alors une voix familière s'adresser à moi, me demandant si j'allais bien. L’inquiétude couvait sous ses mots, je l'avait remarquais sans mal. Un sourire étira mes lèvres afin de la rassurer. J'allais bien, j'avais une famille, un foyer. Rien d'autre n'importait.
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Autre chose : Euuh... un mikado?
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Changerais-tu quelque chose? : Non je trouve que c'est très bien comme ça